« Le sport : Révolution pour l'économie de santé ? »



             Mardi 18 septembre 2012, la Maison du sport français a accueilli un débat / rencontre sur le thème :

« Le sport : Révolution pour l'économie de santé ?».


             Organisé par La Fondation du Sport Français-Henri Sérandour en collaboration avec le CNOSF et l'IMAPS, ce rendez-vous était « une première étape sur un chemin qui devrait nous mener vers davantage de connaissance technique, pratique sur l'économie de la santé », explique Jean-Paul Clémençon, délégué général de la Fondation du sport français.

             L'heure est en effet aux bilans d'études sur les relations entre pratique sportive et bienfaits pour la santé afin de mieux orienter les préconisations futures.
« L'idée est de se doter de chiffres que l'on n'a pas. On appréhende que le sport et l'éducation physique peuvent permettre d'améliorer l'économie de la santé par un meilleur équilibre personnel, mais il nous faut mener un certains nombres d'études, peut-être au cas par cas, et aussi s'appuyer sur le projet mené par le CNOSF avec les commissions Sport-Santé, pour proposer une meilleure offre des pratiques sportives à destination de différents types de malades. En gros une posologie adaptée à chaque cas. Ce travail nous permettra ensuite de voir, de manière plus précise, en quoi cela impacte l'économie de la santé ».

             De fait, du côté des pratiquants, la tendance sport-santé est perceptible.
« Il y a une demande. Beaucoup de gens viennent vers la pratique de l'activité physique et/ou sportive pour trouver un meilleur équilibre personnel ».Parallèlement, la tendance est à l'amplification de l'offre en la matière. « Il y a de plus en plus, au sein de nombreux clubs par exemple, des pans d'activités qui se développent, comme la marche nordique, la course pour les diabétiques…. Il est bon de se donner les moyens d'étudier l'impact réel de tout cela et l'impact sur la santé. On a une étude qui s'est développé avec la CAMI (Cancer Arts Martiaux et Informations) qui montre, sur un échantillon de plus de 3 000 cas, qu'il y a des rémissions sur des affections lourdes comme des cancers par exemple ».

             Toutefois, en la matière, « il est difficile d'agir seul sur le sujet ». De fait, outre la collecte et l'échange de données, l'intérêt de ce rendez-vous était également de réunir les différents acteurs susceptibles d'intervenir : « Il est nécessaire qu'il y ait une organisation des synergies entre les professionnels de la santé, les pouvoirs publics, les associations ou fondations comme la nôtre, les institutions comme l'IMAPS et le mouvement sportif bien évidemment. L'idée ce n'est pas de faire de l'agitation inutile, mais c'est d'avoir une pratique qui permette de transformer les comportements tout en améliorant l'équilibre de santé ».

             L'enjeu est de taille, la révolution en marche ?


Source : CNOSF