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Emplois d'Avenir, accessibles aux jeunes de 16 à 25 ans
Ce projet de loi sur les emplois d'avenir, adopté en Conseil des Ministres, mercredi 29 août 2012, constitue une réponse adaptée aux difficultés particulières rencontrées par les jeunes peu ou pas qualifiés. La jeunesse est la priorité du quinquennat qui s'ouvre. Son avenir mobilisera le Gouvernement dans de nombreux domaines et notamment ceux de l'Éducation et de l'Emploi.
L'emploi des jeunes a été une question centrale lors de la Grande Conférence Sociale des 9 et 10 juillet derniers. La lutte contre la précarité, et notamment celle des jeunes, sera un enjeu de la négociation qui s'ouvrira en septembre sur la sécurisation de l'emploi. Le contrat de génération qui verra le jour début 2013 après la négociation des partenaires sociaux, favorisera le développement d'embauches de jeunes en CDI.
Les emplois d'avenir seront accessibles aux jeunes de 16 à 25 ans :
- sans diplôme et n'étant ni en emploi, ni en formation ;
- de niveau CAP/BEP pour ceux rencontrant des difficultés importantes d'accès à l'emploi ;
- ou de niveau Bac pour les résidents en zone urbaine sensible (ZUS) rencontrant des difficultés importantes d'accès à l'emploi.
Mercredi 29 août 2012, Michel Sapin, ministre du Travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social, avec Valérie Fourneyron, ministre des Sports, de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative, Victorin Lurel, ministre des Outre-Mer, Thierry Repentin, ministre délégué chargé de la Formation professionnelle et de l'apprentissage, Benoît Hamon, ministre délégué chargé de l'Economie sociale et solidaire et à la consommation, et François Lamy, ministre délégué chargé de la Ville ont présenté en conférence de presse, le projet de loi relatif aux Emplois d'Avenir.
Conférence de presse sur les emplois d'avenir
Lors de la conférence de presse, Valérie Fourneyron, ministre de la Jeunesse, des Sports, de l'Education populaire et de la Vie associative a incité les associations et les collectivités à se mobiliser pour proposer des actions favorisant l'accès de tous au sport, à la culture, aux loisirs : « Il y a également tout un champ d'action possible dans la reconstruction du lien social dans les territoires délaissés à laquelle peut contribuer l'éducation populaire (dialogue intergénérationnel, soutien à l'intégration, lutte contre les discriminations, accès aux droits et à la citoyenneté...) ».
Aujourd'hui, 500 000 jeunes sont sans emploi, la ministre s'est dite déterminée à lutter contre le chômage des jeunes et s'est félicitée de la forte mobilisation interministérielle ainsi que de l'engagement de l'ensemble des associations, des collectivités, des partenaires sociaux, des missions locales etc….
Elle a également indiqué que les associations sont en première ligne pour favoriser l'emploi des jeunes les plus en difficulté. Pour ce faire, son ministère accompagnera et articulera ces emplois avec d'autres dispositifs tels que le Contrat Unique d'Insertion- Contrat d'accompagnement dans l'emploi (CUI-CAE), le poste Fonds de Coopération de la Jeunesse et de l'Education Populaire (Fonjep) ainsi que les engagements de service civique.
La mobilisation du ministère des Sports, de la Jeunesse, de l'Education populaire et de la Vie associative se fera également à travers ses établissements, en particulier les (CREPS), pour que tous les jeunes en emplois d'avenir dans les domaines de l'encadrement et de l'animation dans le sport, de l'accès aux loisirs, de l'action éducative accèdent à des formations diplômantes : « Ils travailleront avec les acteurs locaux, les associations de jeunesse et d'éducation populaire et le mouvement sportif pour orienter, accompagner et former les jeunes pendant cette période et les conduire vers des métiers tels que ceux d'animateurs professionnels, d'entraineurs sportifs en leur permettant de s'inscrire dans un parcours professionnels ».
Une évolution de la règlementation des métiers de l'encadrement sportif et au système de formation est actuellement en cours pour permettre une plus grande accessibilité de ces métiers aux jeunes sportifs confirmés en formation.
Attentive aux associations, la ministre, Valérie Fourneyron souhaite mener en parallèle une réflexion sur l'emploi associatif. Car si, les emploi d'avenir répondent à la question du raccrochage vers des parcours de réussite des jeunes les plus éloignés de l'emploi, il faudra que le ministère puisse construire une politique de soutien à l'emploi dans le secteur associatif (1 800 000 personnes exercent une activité salariée dans une association, 80% de l'emploi dans le secteur de l'économie sociale et solidaire) en garantissant la qualité de ces emplois et leur durabilité.
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